Les situations de crise et les nouveaux types de menaces à l’ordre public ont mis sur le devant de la scène le rôle de grandes institutions comme la gendarmerie nationale. Les gendarmes de terrain sont en effet lourdement sollicités dans la gestion de ces crises (gilets jaunes, nouveaux affrontements urbains, affrontements de Sainte Soline, etc.) dont l’ampleur est souvent inédite et le retentissement médiatique fort. Certes, les situations de crise s’inscrivent au coeur de leurs missions et l’institution dispose d’une expérience éprouvée en matière de gestion de crise mais ces crises d’un nouveau type surprennent les décideurs publics, tant par leur nature que par leur brutalité et leur ampleur. Il s’agit bien, selon la typologie de Gundel (2005) de crises « fondamentales », qui renvoient à des phénomènes difficiles à la fois à anticiper et à maîtriser.

Cette situation fragilise les gendarmes de première ligne : raréfaction des ressources à disposition, montée des risques psycho-sociaux, valeurs ébranlées, etc. Le travail de front s’effectue dans des contextes de plus en plus contraints.

Alors que le droit du patient prend corps (loi du 4 mars 2002, circulaire du 2 mars 2006), que les usagers sont invités à participer aux Instances de décision ou à évaluer les professionnels, que le parcours de soin induit des accompagnements individualisés, les chercheurs interrogent les effets de cette évolution en termes de stress mais pas (à notre connaissance) sous l'angle du locus de contrôle.

Notre communication vise à montrer la méthodologie et les résultats d'une recherche sur l'existence possible dans le secteur sanitaire et médicosocial d'un locus de contrôle patient/bénéficiaire modifiant le comportement des professionnels.

Nous observerons les effets de ce locus sur une variable-clé de ces secteurs : l'accident du travail. Puis nous en déduirons des préconisations managériales.

In this paper we propose to analyze a particular problem of the police officers of the EU countries on the Schengen border, namely the issue of migrants and how their rights should be protected. Human rights of migrants should be protected according to international standards and pushbacks are prohibited. On the other hand there are legitimate interests of countries to protect themselves against illegal migrants, terrorists and other threats associated with migration, while on the other hand migrations can bring economic benefits to countries that are able to choose their migrants wisely. The police officers are on the first line and their primary role is to protect the safety of citizens of countries their live in. We compare a Schengen border country, Croatia with a country that already has a significant migrant population, France, and draw conclusions based on evidence and available scientific studies on benefits and threats of migrations and how police officers in both countries deal with this particular problem. n this paper we propose to analyze a particular problem of the police officers of the EU countries on the Schengen border, namely the issue of migrants and how their rights should be protected. Human rights of migrants should be protected according to international standards and pushbacks are prohibited. On the other hand there are legitimate interests of countries to protect themselves against illegal migrants, terrorists and other threats associated with migration, while on the other hand migrations can bring economic benefits to countries that are able to choose their migrants wisely. The police officers are on the first line and their primary role is to protect the safety of citizens of countries their live in. We compare a Schengen border country, Croatia with a country that already has a significant migrant population, France, and draw conclusions based on evidence and available scientific studies on benefits and threats of migrations and how police officers in both countries deal with this particular problem.

Souvent présentée comme une solution équilibrée pour l'employeur et l'employés, la flexibilisation des conditions de travail (temps, espace et relations professionnelles) augmente substantiellement la part d'autonomie dont bénéficient les employés au travail. Si les effets de cette pratique en termes de bien-être au travail sont rarement remis en cause, sa contribution aux performances (intra et extra-rôle) des employés publics restent encore à démontrer. Cette proposition entend donc porter la réflexion sur la valeur ajoutée de la flexibilisation des conditions de travail, notamment l'autonomie que cela implique, pour la performance au travail.